«BLUE JASMINE» got the blues.

bluejasm

Once in a blue mood, a good Woody Allen…

Blue Jasmine, le nouveau film de Woody Allen se hisse (définitivement) au dessus de toutes les médiocres oeuvrettes auxquelles le pourtant formidable Woody (Annie Hall, The Purple Rose of Cairo, j’en passe) nous avait bien hélas habitué dans ces films «cartes-postales» (Midnight in Paris, To Rome with Love), puisqu’on retrouve enfin la charmante saveur de son pessimisme absolu autant que dévastateur, saveur assortie d’une puissante satire du fossé social qui s’est creusé entre deux soeurs (dont Jasmine, magistralement interprétée par Cate Blanchett) aux destinées tout à fait opposées. 

Une seule question: le prochain film de Woody Allen sera-t-il du même standing, ou faut-il s’attendre à recevoir une nouvelle «carte-postale» du type «Reykjavik forever» ou «Night and day in Andorre-la-vieille» ?

M. Parlons

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