Nos cinq héros rescapés du premier film de la saga (oups spoiler !) se retrouvent dans le « sanctuaire », avec une trentaine d’autres adolescents. Ils font face à Aidan Gillen, connu pour avoir joué le personnage de Littlefinger dans Game of Thrones. Deux rôles différents mais un même jeu d’acteur. Nos héros, rejoints par deux autres personnages, découvrent qu’ils sont gardés prisonniers afin de servir de sérum contre le virus meurtrier du premier opus. Ils réussissent avec une facilité déconcertante à s’évader et à prendre la direction de la terre brûlée à la recherche d’un fantomatique « Bras droit ».
Ce second film toujours dirigé par Wes Ball, est à l’image de son titre : un labyrinthe. Énigmatique et confus, il nous mène dans des péripéties toujours aussi illogiques qu’incohérentes qui ne peuvent être dénouées que dans un troisième épisode que l’on sent arriver à plein nez. La réalisation est si nerveuse et floue que l’on perd toute notion d’espace dans une scène d’action et toute notion de temps car le film s’étire inlassablement. De plus, pour un univers qui se veut apocalyptique et désertique, beaucoup de voitures en état de marche, de villes peuplées d’inconnus et un air parfaitement respirable. En revanche, on prend plaisir à voir que les personnages principaux courent du début à la fin du film, nous rappelant ainsi les meilleurs moments d’action du 1. Pour résumer, on espère que la saga va trouver une sortie à son propre labyrinthe scénaristique et qu’elle nous proposera toujours autant d’action pour son grand final.
Tom Crouzet