Vous avez raté la projo hier après midi car …
… vous étiez sur une plage paradisiaque avec Julia Roberts en tenue d’Eve ?
… vous discutiez avec un perroquet unijambiste fan des Rita Mistouko ?
… deux et deux font 4 ?
Peu importe ! Voici un petit récap rien que pour vous sur Citizen Kane, chef d’œuvre incontestable du 7ème art, qui s’inscrit parfaitement dans notre Cycle « cinéma et communication ».
En 10 points on vous explique pourquoi ce film est un incontournable !
Et un grand Merci à ceux qui sont venus hier après-midi !
Citizen Kane c’est avant tout:
1/ Un chef d’œuvre artistique, sorti en 1945. Orson Wells utilise des techniques avant-gardistes et prodigieuses : effet des miroirs, profondeur des plans, trompe l’œil, mouvements de caméras très fluide, l’éclairage, le jeu d’ombre et de lumières,
2/ L’histoire de l’épopée d’un magnat de la presse Charles Kane, qui est encore incroyablement actuelle , ce qui prouve que le milieu n’a encore peut-être pas assez changé. Les multi casquettes de ce magnat de la presse autant journaliste, que politicien, que collectionneur d’art…
3/ Une illustration noire d’une possible facette du rêve américain, « tout avoir c’est rien avoir », ou « à trop en vouloir on perd tout » (c’était l’instant moralisateur). D’ailleurs ce film est inspiré de l’histoire du magnat de la presse William Randolph Hearst.
4/ L’oscar du meilleur scénario en 1942 (8 nominations chez les ricains pour le film l’année de sa sortie et 4,2/5 sur Allociné WOOOOWOOWWOO performance)
5/ Un puzzle incroyable avec l’utilisation de flash-backs ce qui est très novateur pour l’époque, eh oui, Lost n’a rien inventé.
6/ Le meilleur film d’Orson Wells. Et il réalise ce film à tout juste 25 ans, c’est un peu le Xavier Dolan de l’époque, un « ptit génie » ce gars-là, qui n’hésite pas à sortir du moule. Beaucoup de réalisateurs se sont inspirés de ses techniques et de ses idées.
7/ Une critique sévère des mass-médias qui manipulent au gré des envies de leurs propriétaires les populations aussi facilement que le faisait Staline par la Pravda. Ils peuvent aussi bien cacher des infos essentielles que révéler l’inutile. Les médias deviennent un outil économique et non un service social.
8/ Une super accroche de Dissert sur des sujets typiquement Celsiens qui raviront Olivier Aïm, présent à la projection.
9/ Avant de finir, rien de mieux que son réalisateur pour en parler : « le public est seul juge. Kane est à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n’est jamais vu à travers l’œil objectif d’un auteur ».
10/ Et puis parce que Rosebud , c’est ….. ah bah non mystère , à vous d’aller le voir 😉
Fanny Dolléans