De toutes les performances de Jack Nicholson, celle qu’il donne dans Cinq Pièces Faciles est la plus grande. Jouant un mari adultère, pianiste promis à un brillant avenir et devenu ouvrier sur un puits de pétrole, il passe du rire à la colère, s’enferme dans des carcans pour mieux les briser, trompe, ment, et sort du film par la petite porte, presque sans se faire voir. Tout le reste de la distribution joue d’ailleurs avec une justesse et une simplicité peu communes, et au bout du compte, il en sort un film grandiose, porté par la confrontation, physique et morale, du personnage principal avec son passé.
Un synopsis vu et revu. Un film à voir et revoir.
Romain Vindevoghel