Hors les murs, David Lambert
L’homosexualité est un peu le sujet de société du moment et la programmation cinématographique de ces derniers mois s’inscrit dans cette mouvance. Hors les murs et Les Invisibles sont sortis quasiment simultanément. Mais alors que Les Invisibles a été assez largement diffusé, Hors les murs est passé (totalement inaperçu) uniquement (ou presque) au Mk2 Beaubourg. Pourtant, avec ces deux films, c’est la petite et la grande Histoire qui se rencontrent.
Documentaire de Sébastien Lifshitz, Les Invisibles aborde l’homosexualité à travers des témoignages de sexagénaires (et plus) et des images d’archives. Hors les murs, (à ne pas confondre avec Entre les murs de Laurent Cantet), raconte l’histoire d’amour de Paulo et Ilir dans le Paris actuel.
Comme dans toutes les histoires d’amour (au cinéma du moins), ces deux là n’ont aucune raison de se rencontrer. Et pour cause, lorsqu’il croise la route d’Ilir, Paulo est maqué. Avec une nana. Dur. Mais la magie (cinématographique) opère. Paulo quitte sa nana, non sans peine (réalisme français oblige) et emménage chez Ilir. Les deux tourtereaux filent le parfait amour jusqu’au jour où Ilir se fait la malle…
Le détail qui tue c’est le casting. Ilir et Paulo = Guillaume Gouix et Matila Milliarakis = Tony et Frédéric dans la série Les Revenants (dont, souvenez vous, le Celsa Prod avait diffusé le premier épisode). L’équation est gagnante. Paulo et Ilir forment un couple aussi improbable qu’attachant tandis que Guillaume Gouix et Matila Milliarakis n’ont (vraiment) pas froid au yeux.
APRES (ou avant d’) avoir vu Les Revenants (la série) pour faire se rencontrer Frédéric et Tony / Paulo et Ilir.
SI : on aime bien les histoires d’amour au cinéma (au delà des clivages homo-hétéro)
AVEC : la possibilité de se rendre à Beaubourg…
FT