Il était temps, le dernier Richard Curtis, est une sorte de combo du film de voyage temporel, un peu d’Effet Papillon (et son effrayant Ashton Kutcher) croisé trans-génétiquement (et probablement illégalement) avec une bonne dose d’Un jour sans fin (et son hilarant Bill Murray), ce qui en fait un film à la fois sombre, drôle et sentimental.
Et c’est bien là le problème. Bill Murray n’aurait probablement rien à faire dans l’Effet Papillon, de même que Kutcher dans Un jour sans fin. Sérieusement, vous voyez Bill Murray s’étouffer dans son placenta pour éviter d’atroces conséquences temporelles à la fin d’Effets sans fins (sic). Est-ce que sans mentir vous pouvez imaginer deux minutes Kutcher en train de présenter à la télé le jour de la marmotte dans Un jour papillon (sic) ?
D’utilisations drôles en conséquences tragiques, sans que le choix ne soit jamais fait par le scénariste, le spectateur de ces voyages temporels ne sait plus vraiment où donner de la tête.
Contre les murs peut-être.
M. PARLONS