Malavita, nouveau film de Luc Besson, nous présente la petite famille d’un mafioso dont le portrait robot se trouverait à mi-chemin entre le Don Corleone de Coppola (The Godfather) et le Toni Soprano de la série éponyme (Soprano), avec peut-être pour ritournelle de fond “Le repenti” de Renan Luce, ce qui donne un film assez inutile, où ça castagne sévère pour une balance barbu qui coule des jours heureux (mais mouvementés) de Trifouillis-les-Oies en Trifouillis-les-Oies (de planques en planques), et dont on retiendra sans doute peu, si ce n’est le mensonge délirant de cet impétueux faux Corleone grisonnant interprété par De Niro – lorsqu’il décide subitement de prendre pour couverture un métier pour le moins fantasque: “écrivain de romans historiques”.
Pas vraiment de quoi en faire une histoire.
M. PARLONS